Le jour de la rentrée de l’Académie française, l’écrivain François Plantin se donne la mort dans son bel habit vert.
Pour le premier suicide sous la Coupole depuis 1635, le quai des Orfèvres dépêche sur place le commandant de police Hippolyte Marie-Rose.
Les lambris de l’Institut, les conversations de gens de lettres, les ouvrages poussiéreux : voilà qui le change de sa Guadeloupe natale,
des frasques judiciaires du braqueur Ferracci, et du tueur des Batignolles…Mais contre toute attente, le commandant Marie-Rose se retrouve à
mener la plus surprenante affaire de sa carrière. Des mœurs étranges ont cours dans cette vénérable institution : menaces, trahison, trafic,
chantages…
Après tout, depuis Richelieu, nul n’a jamais quitté vivant la vieille dame du quai Conti. Et si le suicide de Plantin
n’en était pas un ?
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Célèbre pour ses vestiges médiévaux et la diversité de ses terroirs, la paisible petite ville de Saint-Émilion bascule dans l’horreur à
l’approche des vendanges vertes. Dans cette cité de vignoble où l’héritage ecclésiastique est des plus conséquents, l’assassinat du curé
ne manque pas d’échauffer les esprits. L’appartenance de la victime à la confrérie viticole locale constitue-t-elle le mobile du crime ?
C’est ce que paraît penser le capitaine de la D.I.P.J. de Bordeaux, Thierry Cuche, pour qui les membres de cet ordre notoire représentent
autant de suspects. Alibis fragiles, vieilles rancunes : tous semblent avoir quelque chose à cacher. L’enquête s’intensifie avec l’apparition
d’un corbeau et la multiplication des macchabées.
Le cauchemar va commencer. Bientôt, Saint-Émilion sera plus connue pour ses crimes
que pour ses crus.